Préparez-vous pour la newsletter

La newsletter de l'autrice et créatrice du compte Préparez vous pour la bagarre

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Par Rose Lamy
10 juil. · 4 mn à lire
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Une dent contre nous

Violences policières en France, tribune, rythme de la newsletter, stomatophobie et classisme dans le cinéma français au programme de cette nouvelle newsletter. 

J’ai pris l’avion récemment – shame on me – et j’ai été confrontée à un rappel important : en cas de dépressurisation dans la cabine, il faut d’abord mettre son masque à oxygène, pour envisager ensuite d’aider les autres. Si j’ai réussi à respirer ces dernières semaines, malgré le climat politique et social de la France, c’est parce qu’après avoir mis mon masque, j’ai aidé plusieurs initiatives antiracistes. Ne pas réfléchir tout de suite, se rendre utile, trier des listes de noms, mettre à jour des xls. C’est le programme de ma dernière semaine, et je ne suis, ni en mesure d'en dire plus sur la situation du pays, ni la mieux placer pour le faire. Je vous invite donc à lire cette tribune.

Je crois qu’elle dit tout, et qu’elle fait du bien, parce qu’on réalise qu’on forme un collectif. Je vous parlerai bientôt des coulisses de ce texte, car c’était pour moi une grande leçon de militantisme, loin de l’austérité et de la rigueur de certaines actions féministes que j’ai pu mener.

Parlons aussi de la Newsletter. Je pensais qu’après avoir rendu mon prochain livre, j’aurais plus de temps. Vu la rentrée qui s’annonce j’ai peur qu’on ne revienne pas à la situation initiale qui me permettait de rendre deux textes par mois. Je voulais vous proposer un deal  je fais ce que je peux , dans la limite minimale d’un texte par mois. Si c’est plus, tant mieux, mais au minimum vous aurez un texte par mois. Qu’en pensez-vous, vous pouvez me répondre par mail ! 

Ensuite, j’ai envie de vous parler… de dents. `

De dents ? Qu’est-ce qui lui prend encore ?

Et oui, de dents. Saviez-vous que la peur du dentiste s’appelle la stomatophobie ?

Je l’ai appris la semaine dernière en allant chez ma dentiste. Comme un·e français·e sur deux, j’en souffre. Je suis phobique, mais pas au point de fuir totalement les soins dentaires. Alors, je fais sagement mon détartrage tous les 1,5 ans. Je devrais y aller plus souvent mais, c’est déjà bien et c’est le deal que j’ai passé avec moi-même. J’ai beaucoup de chance car depuis l’âge adulte, je n’ai plus de caries. Pourtant chaque rendez-vous réactive de mauvais souvenirs dentaires. Normalement, vous vous passez la langue sur les dents à ce moment de la lecture : nous avons toutes et tous des histoires de dents sur le cœur.  

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