Le harcèlement en ligne s'intensifie au point de mettre en danger la vie des femmes ciblées, et avec elles, leurs liberté d'expression et d'opinion. Les cas d' Amber Heard et Sandrine Rousseau pourraient sembler très éloignés, mais la mécanique sexiste utilisée contre elles est la même.
Cette newsletter compile les newsletters #4 et #5. Toutes les images qui suivent sont issues d'Internet.
Basée sur les mêmes stéréotypes sexistes, la violence misogyne se réinvente sur internet sous l’apparence de l’humour, de l’ironie et de la parodie. Production de "mèmes" en ligne (détournement de photos légendéespour faire passer un message) moqueurs, montages dénigrants, détournement du témoignage de viol d’Amber Heard en Karaoké, compte parodique de Sandrine Rousseau plus suivi d’abonné·es que son compte officiel et ironisant chacune de ses prises de parole… Les violences en ligne prennent les traits de la plaisanterie bon enfant et de la critique politique, mais ne nous trompons pas : il s’agit de campagnes de haine qui ont un but politique, la destruction de figures emblématiques pour intimider toutes celles qui assistent au spectacle et auraient l’idée d’oser s’exprimer.
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